Randocroquis édite aussi un journal sur le dessin intitulé le Journal du Randocroqueur.
http://www.randocroquis.com
Entretien téléphonique avec Monsieur Bruno Mollière, Gérant de la SARL Randocroquis (le 13/11/2007)
Bruno Mollière est gérant-salarié de sa SARL Randocroquis (marque déposée) qu’il a crée en 2002. Sa principale activité reste l’édition du « Journal du Randocroqueur » qui représente environ 60% du chiffre d’affaire. Pour le reste, il propose sorties à la demi-journée et stages de 5 jours pour apprendre à dessiner la nature.
L’histoire :
« J’ai travaillé plusieurs années dans l’informatique. Passionné de dessin et de nature, j’ai crée ma page perso en publiant quelques croquis et des trucs et astuces pour dessiner les paysages. Des journalistes de France 2 se sont intéressé à moi. Je me suis dit que mes trucs et astuces pourraient en intéresser d’autres. Je décide alors de me lancer et je suis allé voir la CCI qui m’a envoyé vers l’association ERDI du Rhône. Ils m’ont aidé à monter les dossiers. »
C’est ainsi que la société Randocroquis voit le jour en 2002.
La promotion et les clients :
La promotion se fait et continue de se faire essentiellement par Internet. « Tout a commencé par une page perso. Je continue d’utiliser internet comme mon principal moteur de promotion également pour une question de moyens. Aujourd’hui, j’arrive à être bien référencé par Google. ». Quelques salons et publicités dans la presse spécialisée viennent compléter le dispositif de promotion.
« Curieusement les abonnés du journal ne sont souvent pas les adeptes des sorties et stages et vice versa ». La clientèle visée sont les dessinateurs, avides de sortir de leur atelier et de ne dessiner que des pommes sur une table. Le but de randocroquis est donc d’apprendre à dessiner la nature. C’est pourquoi les randonneurs, les grands marcheurs sont moins attirés par cette prestation qui séduit plutôt les amateurs de dessin et les amoureux de la nature. « J’ai participé au salon de la randonnée à Paris, ça n’a rien donné. Par contre, j’étais présent sur un salon de loisirs créatifs et ça correspondait mieux à ma clientèle. Randocroquis reçoit environ une centaine de participants pour ses stages et près de 150 pour ses sorties. Des Belges et des Suisses réservent même aujourd’hui des stages.
Randocroquis ne travaille qu’avec des artistes indépendants et des agences existantes telles que l’agence naturaliste Saiga pour des séjours plus complets.
L’avenir :
« Le gros projet actuel est la création de sentiers Randocroquis pour les collectivités locales. Je travaille avec l’ONF qui fournit les panneaux et rédige un message nature, alors que je m’occupe du contenu. Sur le même principe que les sentiers d’interprétation, le but est de permettre au gens qui parcourront le sentier, de dessiner le paysage qu’ils voient. Le premier sentier Randocroquis devrait voir le jour dans la Drôme en mars 2008. ». Les perspectives du projet sont intéressantes pour l’entreprise qui bien que soumise au principe des appels d’offre, travaillera sur des volumes beaucoup plus importants. Le but à terme est de constituer un réseau de sentiers Randocroquis. En espérant également que les personnes ayant découvert Randocroquis par un sentier, participent ensuite à un stage ou une sortie. Bonne idée en perspective qui semble avoir de l’avenir dans la vague des loisirs créatifs et de la protection de l’environnement.
Sur l’innovation dans les loisirs et le tourisme :
« Malheureusement en France, quand on parle d’innovation tout le monde l’associe à technologie. L’innovation dans les services ne bénéficie d’aucun soutien. En Suisse, par exemple c’est différent ».
Alors espérons que ce blog apportera une pierre à l’édifice et l’innovation dans le tourisme et les loisirs.
Si vous souhaitez contacter Monsieur Bruno Mollière vous pouvez lui adresser un mail à contact@randocroquis.com
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